
La Russie en 1839, de Custine, montre à quel point cet homme intelligent n’a pas saisi, n’a pas compris le pays et les villes qu’il traversait.
Le texte est difficile, très difficile, il ne pourrait certainement pas être proposé à un examen ou à un concours.
S’il est proposé ici, c’est parce que le nombre et la nature des difficultés représentent plus ou moins une somme de ce qui peut arriver dans l’exercice de traduction. Il est donc l’occasion de développer une méthode qui repose sur l’analyse et la réflexion rapides, et qui permette de développer des réflexes et des stratégies pour se tirer d’éventuels mauvais pas.
Il ne faut donc pas se décourager face à un tel texte, mais au contraire l’utiliser pour voir, pas à pas, ce qu’il est possible de faire.
Le numéro (1) laisse penser à juste titre qu’il y en aura un autre sur le même sujet et de la même plume, mais qui ne présentera en aucun cas les mêmes difficultés.