
Vladislav Sourkov (né en 1964). C’est lui qui a inspiré à Giuliano da Empoli le personnage de Vadim Baranov.
Le Mage du Kremlin (Gallimard, 2022), était donné favori dans la course au Goncourt. Il ne l’a pas obtenu, dit-on, parce qu’il avait déjà été récompensé par le Grand Prix de l’Académie française. Il y avait pourtant eu des précédents.
Ce roman, qui n’en est pas vraiment un, présente essentiellement un intérêt documentaire, on y trouve d’abondantes informations sur l’évolution de la Russie post-URSS, sur les nouveaux Russes, l’organisation de forces parallèles et la volonté de reprise en main par un certain Vladimir Poutine. A mesure que s’affirme le pouvoir de celui qui est nommé « le tsar », l’influence de son conseiller grandit: mine de rien, ou l’air de rien, dans tous les sens du terme, Baranov/Sourkov, avec un talent quasi magique, tient les rênes autant que celui qu’il sert. Jusqu’au jour où il renonce.
Le livre s’ouvre sur l’évocation du trouble provoqué par la disparition, presque du jour au lendemain, de cet homme si puissant qui s’est comme évaporé.
348 mots
A voir ou revoir :
- la proposition infinitive
- les verbes de perception suivis d’un infinitif (temps)
- les verbes de modalit
- la comparaison